Cette sculpture veut évoquer l’importance de l’utilisation réfléchie des énergies en montrant le caractère global de la mécanique qui anime notre planète.
La première sphère représente l’atmosphère terrestre.
Les différences de couleur entre les divers métaux, fer et aluminium, évoquent un recul possible de la pollution grâce à l’emploi raisonné des différentes sources d’énergie. Les vannes symbolisent les multiples inventions modernes permettant de gérer intelligemment ces ressources tout en induisant le bénéfice environnemental que génèrent ces nouvelles techniques.
La sphère interne représente la croute terrestre.
Les continents, que nous habitons, sont en cuivre forgé. Cette matière très utilisée pour ces qualités de transfert thermique évoque l’interaction mondiale d’une pollution locale. Ces continents, telle notre culture métissée, reposent sur les méridiens géographiques et les fuseaux horaires, en inox.
Les méridiens évoquent le monde océanique des grands explorateurs des siècles précédents qui ont découvert le monde, nous faisant prendre conscience de son caractère global. Voyages qui sont en somme à l’origine du commerce international dont l’empreinte écologique est non négligeable aujourd’hui.
Les fuseaux horaires, quant à eux, représentent l’aspect universel de la dynamique de notre époque moderne, du monde dit « connecté ». Tel qu’internet, entité énergivore, ou la bourse, mère de la délocalisation, qui a aussi directement ou indirectement un grand impact environnemental.
En son centre, comme noyau terrestre, ce globe comporte un rouage.
Issue d’un très vieux tracteur agricole il évoque l’ensemble des changements dus au plan Marshall de l’après-guerre et leur impact sur notre gestion de la planète.
Les vannes qui lui sont reliées son parfois actionnables, invoquant notre possibilité d’interaction et parfois non, évoquant alors certains mécanismes naturels auquel l’homme ne saurait échapper. Cet ensemble évoque les mécanismes internes et les échanges du système terrestre et son action réciproque avec le reste de notre biosphère.
Tantôt opérationnel tantôt factice, cette installation renvoie à la notion centrale de responsabilité : il faut savoir ce sur quoi on peut agir pour améliorer une situation, cette conscience est inséparable de l’exercice de notre liberté. |