Quand je le vis, pour la première fois,
je m‘dis qu‘il serait si bien là, dans mes bras.
Quand je le vis, ce jour, tant de force m‘emplit,
qu‘ il me parut pouvoir le tenir en ma main,
si tant d ‘affection jaillit, que j‘en fus transit,
dès lors j ‘devins son dévoué ange gardien.
Si cataclysme survenait,
qu‘toutes terres se morcelaient,
que tout ce monde s‘ effondrait,
si des flammes en jaillissaient.
Je lui offrirais la jouissance de ce repos protecteur,
je l ‘ élèverais au dessus de ces enfers,
nul n‘ l ‘atteindra, n‘ lui appliquera de douleur,
aucun, je le jure, je ne laisserai faire.
Je voudrais tant être socle de sa grandeur,
être les fondations de sa gloire,
lui apporter un plateau débordant d ‘bonheur,
la foi d ‘un futur empli d ‘espoir.
Il m‘offre de si douces trêves, bien qu‘éphémères,
elles sont, et resteront un tendre refuge éternel,
je les graverai dans cette matière éternelle,
figeant dans la roche ces instants trop éphémères.
Que tous sachent que j ‘eus le bonheur de l ‘aimer,
qu‘ils sachent à jamais, qu‘il est l ‘homme d ‘ma vie;
qu‘ils sachent tous, qu‘ à tout jamais je l ‘aimerai,
que j ‘eus l ‘honneur de faire partie de sa vie.